Je m'appelle Shiro Yume et bien que cela soit étrange mes cheveux sont blancs comme mon nom. J'ai des yeux noirs hérités de ma mère qui est Japonaise. Je mesure 1m70 et je suis fine.
Ma mère est morte quand j'avais trois ans donc c'est mon père qui m'a élevé. Cependant ce dernier est alcoolique mais cela ne posait pas de problème jusqu'à mes dix ans, car c'est à cet âge là que mon père a commencé à me considérer comme une femme à part entière. J'ai donc appris à faire le ménage de tout l'appartement où nous habitions en banlieue parisienne. Et ce travail était exténuant étant donné qu'il fallait que je me lève à cinq heures du matin pour laver les affaires abandonnées en vrac par mon père le soir, puis je prépare son petit déjeuner pour six heures après être allé acheter ses deux packs de six bières pour la journée. Ensuite, je devais courir pour ne pas arriver en retard en l'école pour revenir ensuite préparer le dîner de mon père. Et ce n'était qu'à partir de minuit que je pouvais faire le ménage avec un balai pour ne pas le réveiller. À cause de cela, je suis devenue très autonome.
Mais mon trait de caractère le plus marqué est mon aversion pour les hommes de tout âge. Ce trait a commencé à se forger à partir de mes douze ans, soit mon entrée au collège. Car mon père a alors commencé à devenir violent avec moi. Tous les soirs, j'avais le droit à un flot de hurlements, et c'est d'ailleurs lors de ces scènes que j'ai appris tous les pires gros mots français. Mais ,quand je ne préparais pas assez vite son repas ou juste parce qu'il s'ennuyait, il me frappait en plus des hurlement ... Bien que cela ne m'ait causé aucune séquelle physique, cela m'a causé ma plus grande blessure psychologique : la peur des êtres humains classés dans la catégorie des mâles et la violence engendrée par l'approche de ces mâles à moins de cinq mètres de moi.
Et lors de l'année de mes quinze ans, ce petit problème psychologique m'a obligé à arrêter ma scolarité car un mâle de ma classe s'est approché trop près de moi et a été trop entreprenant. Donc je l'ai frappé, mais heureusement il n'a pas eu de graves blessures juste un œil au beurre noir et un poignet cassé. J'ai quand même était emmené au commissariat où mon père est venue me chercher. Quand je l'ai vu arrivé j'ai d’abord eu extrêmement peur, cependant il avait une expression très calme, donc je suis rendu avec lui en pensant ne pas me faire battre. Mais j'avais tort d'être aussi sereine car la porte fermée il a pris le balai et a commencé à me frapper d'une telle violence que les voisins ont dû appeler la police et j'ai été sauvée. Mais, j'ai dû rester jusqu'à présent dans un hôpital psychiatrique peuplé que de femmes, à cause du lourd traumatisme.
Après deux ans à l’hôpital, je suis sortis avec un nouveau trait de caractère qui me caractérise : l'amour de la nature. Bref, après être sorti l'assistante sociale, m'a demandé si j'avais d'autres membres de ma famille quelque part autre que mon père. C'est alors que j'ai été confié à ma grand-mère et comme les médecins pensaient que ce serait bien pour moi de côtoyer des mâles, ils ont décidé de m'envoyer dans un établissement mixte et ils ont choisi le pensionnat Shota.