C’était un de ces beaux jours d’été. Toute la splendeur du mois de juin était présente. Les oiseaux chantaient, le soleil brillait et bien sûr les cours venaient de s’achever. Ruby n’était pas du genre à être attentive, cependant elle l’avait été pendant toute cette journée et cela lui avait plu. Tranquillement, elle s’émerveillait de ce somptueux décor et en était même venue à oublier le fait que l’on l’avait constamment dérangée. Aussi, elle se mit en quête d’un lieu calme où elle pourrait se relaxer.
Son ombre furtive déambulait dans les couloirs en direction de la bibliothèque où seules les personnes les plus sérieuses se trouveraient. La jeune fille trépignait d’impatience. Les arbres bougeant au rythme du vent tout au long de son chemin l’encourageaient à la lecture qu’elle pourrait approfondir en ces lieux ou dans un autre endroit. Le bâtiment l’éclaira de toute sa splendeur. Les étagères de bois montaient jusqu’à des hauteurs qu’elle n’avait elle-même jamais vue.
Elle se sentît rapetisser en comparaison.

Je me connais effectivement comme une fille de taille quelque peu courte mais il est inutile de me le rappeler comme ça.

Sa mauvaise humeur passa vite lorsqu’elle frôla du bout du doigt les couvertures des livres présents dans la première étagère. Aucun ne l’intéressait visiblement cependant, l’un d’eux finit par attirer son attention. Elle ne se souvint pas l’avoir déjà lu elle se jeta donc sur l’occasion. Sautant trois fois sur place pour le saisir, elle finit par l’atteindre. Le fait qu’elle n’ait pas mis de talons aujourd’hui lui compliqua la tâche. Ruby chercha une table libre où elle pourrait s’asseoir tranquillement. Ne trouvant pas de d’endroits libres et n’ayant finalement pas sa carte d’étudiant sur elle, la jeune fille alla se poster à l’embouchure d’une des étagères. Elle ouvrit le bouquin absorbée par ce documentaire animalier sur papier.

La journée fut radieuse, tous les pensionnaires était dehors, mis à part quelques uns. Chokore avait prévu de préparer de nouveaux desserts chocolatés, plutôt que de se dévergondé sur l'herbe fraîche. Qui dit nouveaux desserts, dit nouvelles recettes, ayant pour seul lieu en tête la bibliothèque, rempli d'ouvrages culinaire. Elle sautilla donc tout le long de son trajet, avec pour seule crainte : que sa tablette de chocolat fonde à cause de la chaleur. Arrivée devant la porte de la bibliothèque, Chokore vit une feuille où fut marqué "Toute nourritures sont interdites d'accès en ce lieu." Prise d'une sueure froide, elle se jeta sur son sac pour en sortir son précieux chocolat, et profita de l'instant pour l'avaler en 3 bouchées.

- Quelque part, j'avais faim, et cela me rendra plus heureuse d'être repu.

Désormais "cleen", la demoiselle se rendit devant le plan de la bibliothèque, et trouva furtivement les étagères "Cuisines & Cie." Elle sautilla encore et encore sous son air quotidiennement joyeux, jusqu'à arrivé au bon rayon. Elle s'élanca dans la recherche du livre de cuisine tout chocolat, puis, après quelque minutes, trouva son bouquin intitulé "Alles über Schokolade Desserts", un livre de langue allemande, que connaissait bien Chokore venant de Suisse. En se rendant vers un pouf moelleux. (comme les chocolats ! hmmmmm...chocolat) Dans une des allées, elle croisa une demoiselle étrangement petite, ayant un visage innocent mais tellement délicat. Elle lisait discrètement et n'avait pas remarquer la présence d'une autre personne. Chokore étant d'une politesse et d'un sociable direct, s'empressa d'engager la conversation.

Bonjour, tu dois être nouvelle, je m'appelle Chokore Hisae, mais tu peux m'appeler Chokore.

La Lady Choco resta sans réponses, et retourna à son pouf, attristé de penser avoir eut le mauvais comportement envers cette fille.

L’intérêt de Ruby était à son comble tel le silence des lieux empli de pancartes l’exigeant. Respirant l’air poussiéreux dégagé par ces bouquins, la jeune fille rêvait d’un paysage plus vert que permit et remplit d’animaux.

Bonjour, tu dois être nouvelle, je m'appelle Chokore Hisae, mais tu peux m'appeler Chokore.

Une simple phrase avait suffit à rompre cette oasis de paix. Se questionnant d’abord sur le fait qu’elle doive lui répondre ou non, Ruby se contenta de maintenir le silence. Entendant des bruits de pas déçus s’éloigner, elle soupira de soulagement. Dix minutes s’écoulèrent, elle avait à présent parcouru le plus intéressant de ce livre. La jeune fille se leva puis retourna en direction de l’étagère où elle avait trouvé le bouquin. Elle ne revint pas de ce qu’elle vit.

Dites-moi que je rêve. Il y a si peu de personnes présentes et les employés ne parviennent pas à ranger convenablement.

Dans son geste de bonté, Ruby se mit en objectif de replacer le livre. Fusillant du regard chaque étagère, elle finit par trouver la position idéale pour cet ouvrage. Mais se retrouva face à un problème d’envergure. La place originelle se trouvait effectivement un peu plus au dessus que l’ancienne ce qui permit à la jeune fille de se rendre rapidement compte que même en sautillant comme la fois précédente, elle ne parviendrait pas à ce niveau. Se rappelant la politesse dont avait fait preuve la personne qui avait voulue l’aborder quinze minutes plus tôt elle ne pût se résigner à une autre solution que de demander du renfort. Levant bien les pieds, elle se dirigea le livre à la main vers Chokore Hisae qui avait pris position sur un pouf non loin. Une fois en face, Ruby commença.

Je suis navrée de ne pas vous avoir répondu plus tôt je ne m’était pas rendue conte de votre présence. Je suis Ruby Kyuji et je suis effectivement nouvelle.

Encore déçu du comportement de la jeune fille, Chokore avait beaucoup de mal à se plonger dans ses recettes. Lorsqu'elle entendit un bruit venant d'une des allées, elle tourna la tête pour voir d'où venait cette agitation, c'etait la muette qui devait sûrement s'être mise en tête de ranger la bibliothèque.

L'espoir fait vivre, je lui souhaite bonne chance.

En vue de sa si petite taille que les gens avait encore du mal à réaliser, la demoiselle s'approcha discretement vers le pouf où s'etait posté Chokore, pour enfin lui ouvrir la conversation.

Je suis navrée de ne pas vous avoir répondu plus tôt je ne m’était pas rendue conte de votre présence. Je suis Ruby Kyuji et je suis effectivement nouvelle.

Après cette courte interaction, la consternation s'installa chez la folle du chocolat. Osant à peine réaliser qu'il suffisait d'un simple bouquin ancestral pour engager une conversation aussi froidement et papelard qu'elle l'a fait, Chokore se demanda si elle devait l'envoyée paitre. Peut-être ne lui a-ton pas appris le respect et le savoir vivre, ou ne connait-elle pas ton simplement la sociabilité. Quoiqu'il en soit, Chokore voulu jouer avec cette Mlle.Kyuji, en s'en allant sèchement sans lui adresser un mot. Mais ayant une éducation stricte et disciplinée, le contact est une chose primordiale ainsi que la politesse dans sa famille, là-bas à Berne. Lady Choco adorant les nouvelles rencontres ne resista pas de sourire telle une petite fille devant une boulangerie remplie de pâtisserie. Elle se dirigea donc vers son sac à dos, pour en sortir une deuxième tablette de chocolat, puis fini par croquer un bout coup dedans, pour ensuite la stabilisé dans son emballage et la ranger. C'est ainsi qu'après cette longue attente, Chokore se décida de répondre à Ruby.

Bienvenue à Shôta, j'espère que tu trouveras de meilleurs loisirs que de ranger cet endroit livide et poussiéreux.

L’ironie dont fit preuve Chokore parut tout de suite évidente. Ne pas répondre à une personne qui vous avait déjà ignorée paraissait tout à fait normal. Aussi, Ruby se contenta d’attendre. Après tout quelques minutes de plus ou de moins n’y auraient rien changées. Cependant, lorsque l’intervenante sortit une tablette de chocolat elle crut halluciner. Premièrement, c’était une marque d’irrespect total, mais ensuite on trouvait la simple raison qu’il était interdit de manger dans la bibliothèque. Lorsqu’elle eut finit son casse croûte, Chokore se résigna enfin à porter une réponse.

Bienvenue à Shôta, j'espère que tu trouveras de meilleurs loisirs que de ranger cette endroit livide et poussiéreux.

Le sourire n’étant apparemment pas en option, Ruby lui en rendit un qui s’avéra angélique bien que banal. La jeune fille fût surprise de voir qu’elle avait été remarqué mais ne comprenait pas ce que l’avis de cette personne venait y faire.

Je ne vois absolument pas où est le problème avec ça. Apprécier ce genre d’endroits est mon fort après tout.

L’air inspiré par cette conversation avait des allures de guerre. Mais après tout, la personne qui avait ouvert le bal était et restait Ruby. La jeune fille chercha une personne autour des étagères (quelqu’un de plus grand qu’elle de préférence). Ce qui se résolut d’un échec total. Par une si belle journée les étudiants avaient d’autres choses à faire. Elle eut envie de soupirer mais son rang ne le lui permit en aucune façon. Elle chercha donc les bons aspects qui furent vite trouvés. Chokore avait l’air d’apprécier les chocolats ainsi que les vêtements parcourant la même gamme de couleur. Etant un point commun indiscutable, Ruby se mit en tête de ne pas se faire d’ennemis à ce jour. Et puis, trouver une personne la dépassant en taille relevait de l’extrême urgence.

Je suis navrée si je me suis mal comportée mais vous remercie de votre hospitalité. Si je puis me le permettre, pourriez vous me venir en aide.

La jeune fille désigna le livre du doigt.

Je suis navrée si je me suis mal comportée mais vous remercie de votre hospitalité. Si je puis me le permettre, pourriez vous me venir en aide.

Il est vrai que la demoiselle n'avait pas l'air d'être une personne infréquentable, Chokore n'allait donc pas refusé une demande si poliment et délicatement dite. Et puis je n'ai pas la réputation d'être désagréable envers quiconque, surtout une nouvelle élève.

Ce livre-ci ? Je sais exactement où il doit être rangé, j'ai eût l'occasion d'épier une personne se trouvant en sa possession.

Chokore n'hésita pas une seule seconde, et se lança à l'affût de l'étagère qu'elle avait l'air de considérer comme une épreuve à passer. Elle chercha quelques secondes la place qui doit être accordé au livre. Après l'avoir ranger, Chokore regarda Ruby d'un air de satisfaction et d'efficacité exemplaire. la jeune fille ornée de son chapeau "Mousse au chocolat" repris son chemin vers son sac à dos, puis informa Ruby qu'elle se déplaçait.

Voilà ! Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésites pas à me demander, je serais juste là.

La miss Chocolat désigna un bureau ayant un ordinateur dernier cri à son bord.

La demoiselle, osant à peine bouger ou parler, avait un regard vide et insignifiant, en observant Chokore agir comme elle l'avait prédit. Devant son outil technologique, Chokore se lança dans une chasse aux recettes chocolatées.

Ruby faisait des allers retour interminables dans les rayons de la bibliothèque. La force résidant dans ses talons haut de dix centimètres ne lui permettaient certes pas un très bon équilibre, cependant elle considérait comme une défaite le fait d'aller demander de l'aide à la miss Chocolat loger à son bureau. L'idée de faire une pile de livres pour escalader lui vint presque à l'idée, cependant la "poupée vivante" n'étant pas maintenue par des fils, tomber ne serais pas le meilleur scénario. épluchant toutes les idées de son répertoire des plus logique tel que trouver une échelle aux plus abrutissantes tel que suivre les canalisations, elle ne parvint pas à trouver solution à son problème. Elle maudissait aujourd'hui s taille pour la dernière fois. Elle commença à se diriger vers la sortie passant à côté du bureau où Hisae était encore présente. Lorsqu'elle vit sur quoi elle se renseignait, Ruby fût presque bluffée. Elle posa la main sur la table afin d'attirer son attention, le regard braqué sr l’écran.

-On dirait que vous êtes passionnées par ce qui provient de la très célèbre graine de Cacao. Même si c'est une activité particulière, c'est agréable de savoir qu'il y a des personnes qui subsistent tout en maintenant une passion près de leur coeur.

La poupée continuait de fixer l'écran à la vue de cette quasi obsession qui était pour elle une des rares choses amusantes qu'elle pourrait trouver dans cet établissement.