Moi je me fiche d’être jolie, je veux pas ressembler à toutes ses pétasses qui marchent haut sur leurs talons. Ces filles-là on les reconnait même plus tellement elle se foute une blinde de maquillage sur la tronche, moi je suis naturelle pas besoin de ses truc superficielle. Y a mes lèvres qui ont toujours été rosé et légèrement pulpeuses pourquoi vouloir ajouter ? Mon teint il est tres clair, passé des heures allongé sur une serviette à attendre que mes fesses prennent des couleurs n'est pas tellement mon genre, j'ai pas qu'ça à faire. Puis il y a mes yeux, alala ses petites prunelles sombres, tellement noir rempli de malveillance, qui brille de méchanceté. Quand on me regarde droit en face, si la personne l'ose, elle y découvre toute les plus horribles choses. A travers ses yeux on y voit toute une histoire. Pourquoi ce compliqué la vie avec du maquillage, alors que c'est tellement mieux quand on regarde un visage qui n'est pas camouflé. Ah oui malheureusement, il y a ses cernes qui dise que j'dois arrêter mes bêtises, que ça suffit, la fête est fini. Ténébreux, long, court, toutes sortes de coupes jamais la même, ce sont mes cheveux. En bataille, pourquoi se coiffer ? J'aime pas passé mon temps devant le miroir à me faire joli à quoi ça sert ? Je suis moi. Je suis pas une bombasse, je veux juste être normal avec mon genre bien à moi. Grande, mince. Pas bsoin de chaussures à plateforme 10 centimètres pour affiner ma taille et me sentir plus hautes et légères que les autres. C'que j'aime pas c'est cette grosse paire de robert, je l'ai déteste. Volumineux, encombrant. C'est chiant. Mais grâce à mes atouts je peux avoir beaucoup de monde à mes pieds, c'est tellement cool. Puis il y a ses cicatrices qui me rappellent mes conneries. Mon sang qui dégoulinait de mes bras, ce sang que j'aime tant voir. Piercing, moi j'aime ça. Oreille, langue ça fait partie de moi.

Mon âme se consume, elle brûle d'un feu intense qui ne veut plus s'éteindre. Ce feu qui habite mon être me rend malade, il m'étouffe. J'ai la rage, je n'en peux plus, j'explose, je casse. Le monde me dégoûte, il me répugne tellement que j'en deviens folle. Une folie meurtrière et loin d’être passagère. Elle est là elle reste. Dégoûté de tout, de la vie en elle-même, des joies qu'elle peut apporter, tout. L'amour moi j'aime pas ça, ça fait mal. Les histoires à l'eau de rose non merci tout devient noires. Moi je n'aime pas la vie tout court. Elle n'a aucun sens. C'est chiant, trop nian-nian. Les gens qui souffrent par contre moi j'aime ça, c'est beau j'en ris. Le malheur d'autrui me procure du plaisir, je suis sadique. Je pète un plomb pour un rien, je m’énerve comme une furie. Je mens, j'insulte je frappe c'est ma raison de vivre. La couleur rouge me fascine, m’envoûte. Couleur du sang. Sentir ce liquide qui gicle, qui dégouline du corps d'une personne me mets dans tous mes états. J'en suis barge, tellement que j'en veux toujours plus. J'ai soif, soif de vengeance. La haine vit en moi, elle me colle à la peau, je ne peux plus m'en défaire même si je le voulais. Je suis un être mal, certainement envoyé pour causer souffrance et désastre. Je ne m'en plains pas, j'aime ça. Un vrai petit démon à l'état pur. Partante pour toute connerie en tous genres, je fume, je bois, j'me shoote, je respecte rien que dalle. Jm'en fou des règles des lois, je suis une gangstas. Et oué une hors la loi. J'aime pas spécialement les gens, ce ne sont que de simples pions à mes yeux, ils existent que pour me divertir. Je me sers d'eux, je joue avec eux. Le sexe fait partie des choses que j’adhère, c'est fun. Avec n'importe qui je domine en aucun cas je m'incline. Au lit je suis ce que nous pouvons qualifier de sauvage, moi j'aime les choses barbares c'est mon style, le sm je kiffe. Ici ce sera mon terrain de jeu, mon échiquier. Vous serez mes pions.

Il pleuvait. Je m'en souviens comme si c'était hier. Mes larmes glissaient le long de mes joues de porcelaine, ce mélangeant à l'eau de pluie qui frappait mon visage. Le ciel était sombre, recouvert de nuage grisâtre. Je hurlais. J'évacuais tout mon mal-être à travers mon cri, mes cordes vocales vibraient. Les feuilles vrombissaient au gré du vent. Plus rien n'allait, j'étais brisé à jamais. Mon coeur cognait dans ma poitrine me faisant souffrir. Mon corps était gelé par la froideur de l’atmosphère, je ne sentais plus mes membres. J'avais froid. Comparable à de la glace, gelé et fragile, j'étais minable. Comment en étais-je arrivé là ? Les voitures klaxonnaient ma folie suicidaire. Au milieu de la route je m'effondrais. A quoi sa sert de vivre quand on veut mourir ? Laissé moi aller en paix dans cette chaleur, ce rêve que tout le monde aimerait connaitre, le paradis au ciel. Là-haut mes souffrances s'envoleront, je n'aurais plus besoin de me soucier de la vie, je serais libre. On dit que l'amour est la plus belle chose au monde, que c'est fait pour rendre heureuse mais que devient l'amour quand on est délaissé, abandonné, rejeté ? Rien, il n'y a plus de signification, cela n'a plus aucun sens. L'amour peut vous détruire en une fraction de seconde. Ce sentiment que j'aurais préféré ne jamais découvrir. Ce sentiment qui m'emplit de tend de tristesse. Tout n'est jamais rose, ce n'est pas que bonheurs. Il faut savoir associer les malheurs... On se connaissait, on s'aimait. Il m'a trahi, poignardé de plein fouet. Je l'ai vue, dans les bras d'une autre s'envoyant en l'air comme des bêtes. Revoir cette scène, me fait mal, j'aimerais tout effacé, recommencé. Plus rien ne sera jamais pareil. Je veux partir le plus loin possible, m'éloigner de tout, changé de vie... C'est pour cela que je me suis inscrite ici. En cette académie. Là-bas je pourrais revivre, je saurais loin de la personne qui m'a causé tant de mal. De toute façon je n'ai rien, plus rien alors je n'ai pas le choix. Ma famille je ne l'ai jamais connu, j'ai été abandonner comme un vulgaire morceau de papier. Je ne sais pas pourquoi, je ne veux pas le savoir. Moi je suis seule maintenant. Seule dans ce monde, perdu. Les ami(e)s à quoi sa sert ? Sa peut vous trahir aussi, ne jamais accordé sa confiance à autrui, c'est ma devise. En aucun cas je changerais dans ce nouvel habita.