Shizu s'était levé ce jour là avec la ferme intention qu'elle ne ferait pas sa visite quotidienne chez le médecin, ce qui était plus qu'obligatoire. Elle ne voulait plus être sous tutelle et voulait être totalement indépendante, ce qu'elle n'avais jamais été. En posant les pieds sur le sol, elle avait eu une impression de déjà vu, ce sentiment qui l'emplissait... Oui, ce fut à son 8ème anniversaire, le jour où elle apprit qu'elle pourrait sortire -suite à une opération- qu'elle ressentit ce sentiment. Elle était donc de bonne humeur, très bonne même ! Elle se leva, comme toujours, vers 8/9h, jamais trop tôt ! Elle se précipita vers sa commode, après 10 bonnes minutes à rester assise sur son lit en ce frottant les yeux. Après avoir enfin choisie sa tenue, elle l'enfila. Elle avait mis une jupe noire pleine de froufrous et à volants et un haut à bretelles rose bonbon sucé trois fois. Elle enfila une veste légère blanche et prit au passage son ombrelle chinoise. Le soleil tapait fort, elle avait tendance à vite prendre des coups de soleil, sans bronzer un poil. Le temps était vraiment bon et beau. Un léger vent rafraîchissait l'atmosphère. Le soleil était tout de même un peu couvert par quelques "vague lactée" comme les appelle Shizu.

Elle marchait un peu, tenant son ombrelle à la façon asiatique, sans prendre garde au monde qui l'entourait. Elle rêvassait un peu, songeant à une autre vie. Les arbres frémissait sous la douce caresse du vent et, les feuilles qui chutaient avec délicatesse et grâce des arbres gémissaient sous les pas de la blondinette. Elle tournoyait de temps à autre, toujours en rêvassant et en chantonnant doucement. Vers l'heure du repas, elle n'eut pas fin, mais se força à aller en ville pour un peu manger, tout de même. Après s'être remplis la pense, elle continua son hérance, et très vite, elle fut fatiguée de marcher. Alors, quoi de mieux pour s’asseoir qu'un banc à l'ombre d'un magnifique chêne ? Elle se reposa un peu, mais au bout de 20 bonnes minutes, elle eut envie de repartir à l'aventure. Elle fit les boutiques, sans trop dépensait étrangement, puis, quand le soir arriva, tant elle s'amusait, elle ne s'en aperçut pas.

Comme le soir tombait vite, elle se décida à rentrer et, sa faim ne semblait pas s'être accentuée. Elle prit un casse-croûte pour marquer le coup puis retourna dans sa chambre. Elle déposa son ombrelle avec la plus grande précaution son son lit puis, après avoir retiré ses ballerines roses pâles, s’affalât sur le lit. Elle se mit sur le dos et regarda le plafond. Mais elle entendit quelqu'un frappait à la porte. Alors, pas politesse, elle répondit :

"Oui, qui est-ce ? "