DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING !

Koshi se reveilla en sursaut et bondit de son lit par la même occasion. Enfin, il voulut bondir... Le garçon s'était empietré les pieds dans sa couverture et se retrouva les quatres fers à l'air. Il soupira. De toute façon, toute bonne journée commençait par une bonne petite chute, non ? Il se releva en baîllant et entra dans la salle de bain. Il ne put s'empêcher d'êtr soulagé. Sa peau lisse et blanche était dénuée de poils.
-J'me suis pas transformé en chien pendant la nuit. Yes !
En effet son pire cauchemar était de se réveiller transformé en animal poilu. Il attrapa sa brosse à dent et son dentifrice.
-Merde.
En appuyant un peu trop fort sur le tube, le dentrifice avait été "éjecté", et avait attérit sur le pied du garçon. Kyoshi grimaça et essuya la substance bleu avec un mouchoir. Il passa sa main dans ses cheveux turquoises et entreprit de se laver. Après son brossage de dents et une bonne douche, il ressortit de la salle de bain tout frais. Il attrapa sa crème hydratante et s'en appliqua sur tout le corps, enfin, il enfila une chemise blanche un peu large à manche courte et une cravate qu'il noua négligemment autour de son cou. Il enfila un jean délavé et des converses noires. Il ajouta une touche de parfum pour homme et coiffa ses cheveux en bataille légèrement humides. Voilà, il était prêt. Il attrapa son étuit à guitare qui lui sembla un peu leger et s'aventura dans les couloirs. Il s'était levé à 9h30 comme d'habitude les jours derepos, et il s'étonna que les couloirs étaient déjà noirs de mondes. Contrarié il décida de monter sur le toit. Il voulait s'entraîner à la guitare. Malheureusement, le toit aussi était prit. Il étouffa un juron et se dirigea vers le grenier. L'endroit parfait. Il s'arrêta en chemin pour saluer quelques camarades et arriva enfin à destination. Il fut d'abord étonné par l'humidité et la saleté du lieu. Mais le grenier était éclairé et c'est ce qui comptait. Kyoshi avait très peur du noir... Il voulut s'asseoir, mais dans sa précipitation, trébucha et s'affala sur le sol. Il faudrait qu'il pense à faire ses lacets. Il grimaça. Il était tellement habitué à tomber que généralement, ça ne lui faisait pas mal. Mais cette fois, il s'était vraiment blessé. Il soupira et se releva en grimaçant. Il se massa la cheville et passa sa langue sur ses lèvres sèches. Il espérait ne pas s'être tordu la cheville. Il resta quelques seocndes pensif et décida de ne pas s'en occuper. En effet, la douleur s'atténuait peu à peu. Même si son pied était encore endolori. Il attrappa son étui à guitare et l'ouvrit. Il en sortit son instrument et un sourire étira ses lèvres.

Spoiler:

« Oh, laissez moi rire, ok ? » lâcha Mitsuko, alors que sa main s'envole dans les airs, soit pour chasser une mouche imaginaire, soit pour repousser la dernière remarque de sa merveilleuse binôme de sciences. La seconde solution était la bonne. Aiko l'observait d'un air absent, semblant mobiliser ses quelques neurones pour réfléchir, tout en murmurant ce qui semblait être des brides de jurons incompréhensibles. Elles avaient beau passer leur temps à se disputer, à propos de tout et n'importe quoi, aujourd'hui, la raison de leur querelle venait d'atteindre le paroxysme de l'absurdité. Mitsu' réprima un sourire. Elle n'aurait jamais imaginé qu'une Intellectual aurait l'audace de parler chiffon, au lieu de la pousser vers le gouffre de la connaissance en lui balançant à la figure des bouquins de physique quantique. « Et il est très bien mon pull d'abord. »

« Mais je t'ai demandé de mettre un pull bleu, Mitsuko, tu DEVAIS vraiment mettre un pull bleu, tu sais. Or, tu as mis celui là. »

Pour la première fois, un contact physique. L'étudiante avait attrapé ledit pull entre son index et son pouce, remuant le tissus au nez de sa co-équipière. « Et comme tu peux le voir... Il est NOIR ! » s'était t'elle exclamée, comme si le fait que ce pull soit noir était un drame international. A croire qu'Aiko devait créer des conflits pour rendre sa vie un minimum intéressante.

Et à croire que Mitsuko devait posséder ce jour là une patience extrême pour ne pas rabrouer méchamment la concernée. Elle exprima donc sa pensée, ayant pris un soin extrême à la faire tenir en une seule phrase et à en retirer tous les termes obscènes.

« Mais vas-te-faire-voir Aiko. »

Elle referma vivement son livre, qu'elle jeta dans son sac en bandoulière, avant de mettre son dernier sur son épaule, et de se retourner. Comble de la partie, son pull, noir, portait l'inscription « … et je t'emmerde. » parfaitement lisible, qui mit Aiko dans tous ses états.

« Saitô Mitsuko, si tu t'en vas, je... je... Saitô ! SAITÔ !! »

Mais cette dernière, bien loin de faire attention à ce que hurlait sa binôme, avait déjà tournée les talons, et passé le pas de la porte de la bibliothèque. Elle avait envie d'être tranquille, puisqu'à tous les coups, le temps qu'Aiko range ses affaires, elle allait lui courir après. La demoiselle tourna court le long d'un couloir, puis d'un autre, avant de se décider. L'intellectuelle avait horreur des endroits bizarres, elle ne se pointerais jamais au grenier. Et puis, il n'était pas toujours ouvert, il n'y aurait probablement personne. Elle bifurqua à gauche, grimpa quelques marches, et poussa la petite porte qui menait au grenier.

Juste à temps, car en la refermant, elle vit surgir la tignasse brune d'Aiko qui regardait autour d'elle où sa co-équipière s'était envolée. Elle lâche un immense soupir de soulagement, puis se retourne, bien décidée à examiner sa retraite, et surtout à aérer un peu. Étrangement, l'endroit était suffisamment éclairé, quelques miroirs aux murs réfléchissant la lumière de façon intelligente. Un vieux fauteuil attira son attention un instant, avant qu'elle ne pose le regard sur une hache. Tiens. Elle continue son exploration visuelle, et... Et... Wait, wat ? Des tifs bleus ? Mais bleus genre... Bleu comme les siens ? (3615 Hard core gamer de la transition rpz, wesh).

Mon dieu, une créature vivante !

Surprise par la surprenante (ahah) présence d'un être humain en ces lieux, Mitsuko fit un bond qui méritait d'entrer dans le livre des records. Elle trébucha d'ailleurs sur une barre (wut ?) et se cassa joliment la gueule en arrière, en lâchant un « WOW Oô » assez évocateur.

« Aïe. »

Absolument pas crédible d'ailleurs, ce "Aïe".

Elle venait d'atterrir (dieu merci) sur un matelas pris d'assaut par la poussière qui, dérangée dans son sommeil, s'envola rapidement afin de s'emparer du moindre recoin de la pièce. Toussant comme une épileptique (3618 comparaisons foireuses, bonjour ?), elle se releva tant bien que mal, se massant la tête par réflexe, et posa sur le jeune homme un oeil furibond. En colère d'avoir été surprise ?

Pas le moins du monde.

« Hé, mon gars, on va pas être copains toi et moi. J'ai le monopole des cheveux bleus ici, ok ? »

Qui a dit "Puéril" ?

Spoiler:

Kyoshi sursauta. Mais qui avait poussé cet énorme bruit si étrange ? Il se releva d'un bond et se retourna. Il ne put s'empêcher de pousser un "OH!" de surprise. Une fille ici, déjà c'était bizarre. Mais cette fille avait des cheveux... Oui elle avait des cheveux, ça vous surprend ? Des cheveux comme les siens ! Bah ça. Il regarda avec amusement l'adolescente se relever et se masser la tête.
- Hé, mon gars, on va pas être copains toi et moi. J'ai le monopole des cheveux bleus ici, ok ?
Le garçon ne put s'empêcher d'avoir l'air surpris.
- Eumh si tu veux.
Il fit un petit sourire amusé et se mordit la joue intérieure pour ne pas éclater de rire.
-De toute façon je suis brun à l'origine. C'est pas ta couleur naturelle à toi aussi, si ?
Il passa sa main dans ses cheveux en batailles et se rassit, un éternel sourire scotché aux lèvres.
-Mais sinon, moi aussi je suis enchanté de faire ta conaissance et moi aussi j'espère qu'on deviendra amis.
Il balaya la pièce du regard. L'endroit était plutôt joli finalement. Il tripota les cordes de sa guitare et joua quelques notes en sifflotant.
"Mi mi ré mi si si. sol sol fa sol si. mi mi ré mi si si la. sol sol fa sol si, si si la si mi mi sol fa mi..."Il s'interrompit pour observer la jeune fille. Elle avait l'air d'avoir un certain caractère, le garçon lui fit un grand sourire. Cette journée serait bonne, comme il l'avait prévu. (voir quand il tombe de son lit)

Spoiler:

- De toute façon je suis brun à l'origine. C'est pas ta couleur naturelle à toi aussi, si ?

… Nan d'où venait ce mec steuplé ?! Ok. Jouons (avec Dora /BRIQUE/).

« Si, c'est ma couleur naturelle, je viens de krypton tu vois. »

- Mais sinon, moi aussi je suis enchanté de faire ta connaissance et moi aussi j'espère qu'on deviendra amis. 

« D'ailleurs j'aime aussi la mousse au chocolat, je trouve qu'elle est vraiment bleue, c'est aussi illuminé que les pingouins en Afrique du sud. »

Pim pam poum, ce que ça voulais dire ? Ah nan mais absolument rien, juste qu'il semblait complètement à coté de la plaque le pauvre. Et puis bon, tomber sur Mitsu, qui n'était pas un cadeau en soit, pouvait s'avérer douloureux à la longue. Je devrais peut-être vous mettre en garde contre les divers effets indésirables : Cancer oculaire, tympans percés, perte de vos deux jambes et de vos bras très probable. Oh, et votre nombre de neurone diminue au fil du temps.

Et lui il était là, tel un bienheureux, avec sa guitare.

Et en plus il souriait.

« Toi t'es nouveaux hein ? C'est cool, t'enrichit la population chelou de cet établissement. »

Du revers de la main, elle s'époussète sans même le regarder. La poussière était retombée tranquillement, redonnant à l'endroit son apparence tranquille et calme, alors que Mitsu se demande sérieusement ce qu'elle va faire dans les cinq secondes qui vont suivre. Elle lève les yeux, pose son regard sur lui, qui était lui même en train de l'observer. Boucle infinie, gosh !

« Au fait... L'œuf ou la poule ? »

Spoiler:

Kyoshi écouta patiemment la jeune fille débiter toutes sortes de bizarreries. Quand elle eut terminé, il se releva. Un peu trop brusquement. Il avait toujours mal à la cheville, et se relever vite c'était pas ... génial. Il grimaça et se rassit.
-Bon bref, t'es vraiment bizarre.
Bah oui, que dire de plus ? Sans perdre son éternelle bonne humeur, -presque exaspérante- il écarta une mèche de cheveux bleu rebelle et reposa sa guitare. En massant sa cheville enflée il entreprit de faire la conversation.
-Euh bon, à propos de ta question, sur l'oeuf et la poule.. Je préfère le poulet. Poulet roti, m'oui. Du bon poulet fumant.. Grrr.
Il éclata d'un rire sincère et reporta son regard vers sa nouvelle conaissance.
-C'est plutôt compliqué d'avoir une conversation intelligente avec quelqu'un comme toi, mais je vais tenter ma chance. Je suis déjà perdu alors bon... Moi c'est Toya Kyoshi, mais on m'appelle Yoshi.
Il planta son regard dans le sien, et lui fit un petit sourire. Apparement, l'adolscente n'en avait rien à battre qu'il s'appelle Kyoshi ou Mickey, mais que dire d'autre ? Il passa sa main dans ses cheveux turquoises et détourna les yeux.

- Euh bon, à propos de ta question, sur l'oeuf et la poule.. Je préfère le poulet. Poulet roti, m'oui. Du bon poulet fumant.. Grrr.

La raison pour laquelle Mitsu' l'écoutait encore lui échappait totalement. Il ne manquait plus dans sa réplique que le « Et avec du ketchup » pour être tout à fait parfaite. Parfaite en quel sens j'en sais rien, mais vraiment le genre de chose qui se disait.

Éclat de rire de sa part. Tout seul.

- C'est plutôt compliqué d'avoir une conversation intelligente avec quelqu'un comme toi, mais je vais tenter ma chance. Je suis déjà perdu alors bon... Moi c'est Toya Kyoshi, mais on m'appelle Yoshi. 

Elle avait envie de fumer.

- Avec « """quelqu'un comme moi""", hein ? »

C'était meugnon, son alter-ego de cheveux commençait déjà à la prendre pour une conne et à la regarder de haut. Elle eu une brève pensée pour la hache, avant de se rappeler que si le pensionnat de l'école n'interdisait pas les meurtres, les lois, elles, n'étaient pas trop d'accord.

- Excuse-moi, monseigneur Toya, si j'ai interrompu ta divine sieste, tes divines notes ou tes divines pensées, quoi que ce soit je m'en balance, mais ça tu l'as deviné puisque tu es particulièrement supérieur à moi n'est-ce pas ?

Sourire carnassier.

- Et puis... Nous sommes dans un grenier, personne ne t'entendra hurler si je décide de te tuer, là maintenant de suite. Et à en juger par ta cheville, tu n'es pas en état de m'échapper, hm ?

Crédule est celui qui croit que Mitsuko elle même se prend au sérieux.

Stupide est celui qui ne le fais pas.

Spoiler:

-Avec « """quelqu'un comme moi""", hein ?
Excuse-moi,
monseigneur Toya, si j'ai interrompu ta divine sieste, tes divines
notes ou tes divines pensées, quoi que ce soit je m'en balance, mais ça
tu l'as deviné puisque tu es particulièrement supérieur à moi n'est-ce
pas ?
Kyoshi pencha légèrement la tête sur le côté, tandis que la jeune fille lui fit un étrange sourire assez effrayant.
-Et puis... Nous sommes dans un grenier,
personne ne t'entendra hurler si je décide de te tuer, là maintenant de
suite. Et à en juger par ta cheville, tu n'es pas en état de m'échapper,
hm ?
Le garçon fut parcouru d'un petit frisson. Même s'il savait que c'était une menace en l'air il ne put s'empêcher de la trouver étrangement vraie. A vrai dire, tous les mots sortants de la bouche de cette adolescente semblaient vrais. Il se ressaisit et se releva -doucement cette fois.
-Tu sais je crie plus fort qu'une meuf quand elle a vu une araignée? ... Et puis je pense pas que tu vas me tuer si ? Pas en m'étranglant en tout cas. Il n'y a pas d'armes ici. Quoique..
Il se rappela où il se trouvait et promena son regard autour de lui. Un grand sourire amusé étira ses lèvres quand son regard se posa sur un parapluie.
-Oh, un parapluie !
Il se dirigea vers l'objet -en grimaçant et boitillant- et l'attrapa. Il savait qu'il frisait le ridicule mais cette situation l'amusait étrangement.
-Quelle bonne arme non ?
Il reporta son attention sur la jeune fille aux cheveux bleus qui devait surement le prendre pour un demeuré, un stupide, un ridicule fou. Il ne s'en souciait plus du tout maintenant, et lui fit un large sourire amusé.